Travaux de sauvegarde de la tour carrée

La tour carrée : face ouest avec la fissure
La tour carrée : le mur Ouest et ses fissures

Cette tour est le seul vestige remarquable restant du castrum.  Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques de France.

Les travaux de sauvegarde doivent être suivis par un Architecte agréé par le Conservatoire des Affaires culturelles.

L’Association s’est adressée à M. Chapal, Architecte à Castelnau-le-Lez, pour une étude préalable, subventionnée en grande partie par la DRAC (Direction Régionale des Affaires culturelles).

Cette étude a été réalisée en avril 2009 avec la participation d’un géotechnicien. La destabilisation des murs de la tour est liée au mouvement de glissement de différentes couches de roches sur leur socle. Le niveau de risque est estimé élevé à court terme.

L'intérieur de la Tour Carrée : les fissures sur le mur Ouest
L’intérieur de la Tour Carrée : les fissures sur le mur Ouest

Les murs sont marqués de grandes fissures traversantes partant du bas (10 à 12 cm) et s’élevant en partie haute en s’amenuisant.  Les pieds des murs sont affectés de déchaussements importants, en particulier sur la façade ouest.

En septembre 2009, un projet architectural et technique est réalisé par l’architecte avec le Bureau d’études techniques, M. Aigoin à Béziers, qui est un grand spécialiste de ce genre d’ouvrage.

Le projet prévoit la stabilisation du socle rocheux au moyen de pieux et de longrines en béton armé, le rejointoiment des pierres et la pose d’agrafes sur les fissures.  L’estimation du projet s’élève à 144.000 € TTC.

Le projet a été présenté à la DRAC en octobre 2009, qui l’approuve et se dit prête à le subventionner dès le premier trimestre 2010.

Le haut de la Tour Carrée vu de l'intérieur
Le haut de la Tour Carrée vu de l’intérieur

Le dossier a été adressé au Pays Haut Languedoc et Vignobles, qui va se charger d’obtenir les subventions complémentaires auprès de la Région, du Département et de l’Europe.

Les subventions ne peuvent pas couvrir la totalité des dépenses. 20 à 30 % du montant restera à trouver en auto-financement.

L’Association est nommée Maître d’ouvrage délégué pour la conduite de l’opération.  Une convention a été signée avec les propriétaires de la tour. Elle garantit un accès libre et permanent au public après la réalisation des travaux.

En cours de travaux, des fouilles archéologiques sont prévues.  Elles seront pilotées par Florence Journot et Gilles Bellan, deux archéologues qui ont déjà étudié l’histoire de la tour et qui ont leur résidence secondaire à Colombières.